Answered

BONJOUR, J'AI BESOIN D'AIDE SVP !!!

Texte support : Jean-Pierre Claris de Florian, Fables, 1792, livre IV, XIV, « Le philosophe et le Chat-Huant »
Le Philosophe et le Chat-Huant

Persécuté, proscrit, chassé de son asile,
Pour avoir appelé les choses par leur nom,
Un pauvre philosophe errait de ville en ville,
Emportant avec lui tous ses biens, sa raison.
Un jour qu’il méditait sur le fruit de ses veilles,
C’était dans un grand bois, il voit un chat-huant
Entouré de geais, de corneilles,
Qui le harcelaient en criant :
« C’est un coquin, c’est un impie,
Un ennemi de la patrie ;
Il faut le plumer vif : oui, oui, plumons, plumons,
Ensuite nous le jugerons. »
Et tous fondaient sur lui ; la malheureuse bête,
Tournant et retournant sa bonne et grosse tête,
Leur disait, mais en vain, d’excellentes raisons.
Touché de son malheur, car la philosophie
Nous rend plus doux et plus humains,
Notre sage fait fuir la cohorte ennemie,
Puis dit au chat-huant : « Pourquoi ces assassins
En veulent-ils à votre vie ?
Que leur avez-vous fait ? » L’oiseau lui répondit :
« Rien du tout, mon seul crime est d’y voir clair la nuit. »



Exercice 1 : Rédigez un paragraphe correctement argumenté qui répondra à la question suivante : en quoi cette fable est-elle plaisante à lire ?

Sagot :

NIOGRET2M

Réponse :

Les fables sont destinées à distraire mais aussi à faire réfléchir.
Florian, fabuliste du XVIII° siècle, va présenter un philosophe, personnage du XVIII° siècle doué de raison et un chat-huant. tous les deux subissent le même sort : on les déteste et on les pourchasse. La situation peut faire sourire car l'homme et l'animal se parlent, se comprennent  et subissent la haine de leurs congénères.  Le philosophe observe ce qui arrive au chat-huant et ne comprend pas cette violence contre lui. C'est le chat-huant qui donne l'explication : il voit clair la nuit. Ce qui est amusant c'est que la morale est implicite, pleine d'ironie. Au lecteur de comprendre : le philosophe aussi voit clair, est éclairé, refuse l'obscurantisme, c'est ce qui dérange le commun des mortels.