bonjour besoin de votre aide svp je n'y comprends rien Voici un autre paragraphe rédigé par un élève
Retrouvez les étapes de son analyse (faites le plan du §)


La description de la drua tient une place importante, aussi bien dans la bande dessinée que dans le texte. Tout d’abord, le dessinateur Hugo Pratt situe l’embarcation fidjienne au centre de la première vignette de la planche de BD ; le bateau dépasse même du bord de la vignette, laquelle occupe la moitié de la page : c’est dire son importance. Le navire, présenté de trois quarts, apparaît en légère contre-plongée sur la crête d’une vague ; cela lui donne du mouvement, du dynamisme. Cette impression est accentuée par le positionnement de la drua, orientée vers le fond de l’image ; voguant vers le grand large, vers un horizon lointain, elle est destinée à éveiller l’imagination du lecteur. En outre, la drua semble intacte, comme si elle n’avait pas subi cette horrible tempête. La mer encore agitée, la présence de vagues montrent l’ampleur de l’orage passé et soulignent le fait que la résistance de la drua est miraculeuse. De la même façon, la description du navire est conséquente dans l’extrait du roman : Hugo Pratt écrivain lui consacre deux paragraphes entiers (le deuxième et l’avant-dernier). La drua y paraît « fragile, et pourtant, elle était parvenue à chevaucher l’océan. » (l 5, 6) ; par ce paradoxe, l’auteur souligne son étonnante capacité de résistance à la tempête : « ressortie indemne » des flots, c’«était un peu une surprise dans ces eaux » (l 28). Sommaire, rustique, (« constituée de robustes troncs d’arbres », l 7), elle n’en est pas moins le fruit d’un travail élaboré, sophistiqué : les troncs sont « fixés ensemble au moyen d’un tressage savant de fibres végétales qui lui permettait de supporter les assauts rageurs de la mer » (l 7, 8) ; « tout le bordé était cousu ou attaché avec de la fibre de noix de coco qui servait de cordage et de fixation robuste ; elle avait un pont disposé sur une plate-forme à cheval entre les deux coques » (l 36 à 38). Hyperboliquement qualifiée de « chef d’œuvre d’art nautique» (l 36), malgré « sa forme étrange, presque de caravelle » (l 35), l’embarcation fidjienne est de taille imposante : « vingt mètres » de long (l 41) ; elle se caractérise enfin par sa beauté puisqu’elle était « d’une ligne agréable à l’œil » (l 42). Par conséquent, c’est un bateau surprenant, insolite et exotique qui nous est décrit, afin de stimuler notre curiosité : en cela, la drua est digne d’un roman d’aventures !


Sagot :

Réponse :

Explications :

La description de la drua tient une place importante, aussi bien dans la bande dessinée que dans le texte.

Tout d’abord, le dessinateur Hugo Pratt situe l’embarcation fidjienne au centre de la première vignette de la planche de BD ; le bateau dépasse même du bord de la vignette, laquelle occupe la moitié de la page : c’est dire son importance. Le navire, présenté de trois quarts, apparaît en légère contre-plongée sur la crête d’une vague ; cela lui donne du mouvement, du dynamisme. Cette impression est accentuée par le positionnement de la drua, orientée vers le fond de l’image ; voguant vers le grand large, vers un horizon lointain, elle est destinée à éveiller l’imagination du lecteur. (analyse descriptive de la drua)

En outre, la drua semble intacte, comme si elle n’avait pas subi cette horrible tempête. La mer encore agitée, la présence de vagues montrent l’ampleur de l’orage passé et soulignent le fait que la résistance de la drua est miraculeuse. De la même façon, la description du navire est conséquente dans l’extrait du roman : Hugo Pratt écrivain lui consacre deux paragraphes entiers (le deuxième et l’avant-dernier). La drua y paraît « fragile, et pourtant, elle était parvenue à chevaucher l’océan. » (l 5, 6) ; par ce paradoxe, l’auteur souligne son étonnante capacité de résistance à la tempête : « ressortie indemne » des flots, c’«était un peu une surprise dans ces eaux » (l 28). Sommaire, rustique, (« constituée de robustes troncs d’arbres », l 7), elle n’en est pas moins le fruit d’un travail élaboré, sophistiqué : les troncs sont « fixés ensemble au moyen d’un tressage savant de fibres végétales qui lui permettait de supporter les assauts rageurs de la mer » (l 7, 8) ; « tout le bordé était cousu ou attaché avec de la fibre de noix de coco qui servait de cordage et de fixation robuste ; elle avait un pont disposé sur une plate-forme à cheval entre les deux coques » (l 36 à 38). Hyperboliquement qualifiée de « chef d’œuvre d’art nautique» (l 36), malgré « sa forme étrange, presque de caravelle » (l 35), l’embarcation fidjienne est de taille imposante : « vingt mètres » de long (l 41) ; elle se caractérise enfin par sa beauté puisqu’elle était « d’une ligne agréable à l’œil » (l 42). (analyse « métaphorique » de la drua, ce qu’elle éveille chez le lecteur par des associations d'images)

Par conséquent, c’est un bateau surprenant, insolite et exotique qui nous est décrit, afin de stimuler notre curiosité : en cela, la drua est digne d’un roman d’aventures !