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bonjour j'ai besoin de votre je n'y comprends rien svp

Voici un paragraphe réalisé par un élève :
Repérez les différentes étapes de l’analyse, les exemples et les liens logiques

Dans cet extrait de son roman Corto Maltese, Hugo Pratt décrit l’Océan comme un élément redoutable, qui semble atteint de démence. En effet, l’auteur met en valeur sa violence grâce à des adjectifs hyperboliques : ses «vagues» qui «balaient la mer» sont «impétueuses» (l. 2) et «têtues» (l. 12) ; ligne 8, il est question des «assauts rageurs de la mer», provoqués par de «violentes rafales de vent» (l 12) ; enfin, sa «force» est qualifiée de «destructrice» (l. 6). En outre, de nombreuses personnifications suggèrent la violence avec laquelle l’océan malmène l’embarcation fidgienne : il «avait torturé toute la nuit» le bateau, mais «les flots n’avaient pu trouver de cible précise où frapper». Ces personnifications et cette métaphore donnent l’impression que l’Océan est un être nuisible et cruel, mû par une force aveugle et souveraine, ainsi que le laisse entendre la phrase suivante : «L’esprit du grand Océan avait manifesté sa puissance, il était de nouveau possible d’éprouver le respect que le Pacifique inspire à ceux qui ont la chance de naviguer sur ses eaux à la voile» (l. 23). L’Océan est assimilé à un géant de la mythologie ; animé, doué d’une âme et d’une vie qui lui sont propres, il a une présence, semble doté d’une volonté (on pense au dieu Poséïdon, dans l’Odyssée d’Homère) ; d’abord présenté comme démoniaque, il se mue au fur et à mesure qu’il s’apaise en une force majestueuse et impressionnante. Le roman bascule alors dans un registre merveilleux, digne de l’épopée antique.

Sagot :

Réponse :

(Axe de lecture avec idée directrice) Dans cet extrait de son roman Corto Maltese, Hugo Pratt décrit l’Océan comme un élément redoutable, qui semble atteint de démence.

(argument avec lien logique) En effet, l’auteur met en valeur sa violence

(Exemples avec procédés et interprétation) grâce à (procédé) des adjectifs hyperboliques : ses «vagues» qui «balaient la mer» sont «impétueuses» (l. 2) et «têtues» (l. 12) ; ligne 8, il est question des «assauts rageurs de la mer», provoqués par de «violentes rafales de vent» (l 12) ; enfin, sa «force» est qualifiée de «destructrice» (l. 6).

(argument avec lien logique) En outre, (procédé) de nombreuses personnifications suggèrent la violence avec laquelle l’océan malmène l’embarcation fidgienne : il «avait torturé toute la nuit» le bateau, mais «les flots n’avaient pu trouver de cible précise où frapper».

(Interprétations) Ces personnifications et cette métaphore donnent l’impression que l’Océan est un être nuisible et cruel, mû par une force aveugle et souveraine, ainsi que le laisse entendre la phrase suivante : «L’esprit du grand Océan avait manifesté sa puissance, il était de nouveau possible d’éprouver le respect que le Pacifique inspire à ceux qui ont la chance de naviguer sur ses eaux à la voile» (l. 23). L’Océan est assimilé à un géant de la mythologie ; animé, doué d’une âme et d’une vie qui lui sont propres, il a une présence, semble doté d’une volonté (on pense au dieu Poséïdon, dans l’Odyssée d’Homère) ;

(phrase conclusive) d’abord présenté comme démoniaque, il se mue au fur et à mesure qu’il s’apaise en une force majestueuse et impressionnante. Le roman bascule alors dans un registre merveilleux, digne de l’épopée antique.

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