L’apprentissage en ligne, aussi désigné par l’anglicisme « e-learning » s’est imposé dans le paysage scolaire et formatif. Il s’est vu encourager par la situation sanitaire due au Coronavirus et le passage en distanciel forcé.
L’avantage le plus flagrant est l’adaptabilité. Le fait que la charge de travail puisse être facilement répartie et permettre une collaboration asynchrone puisqu'une partie des échanges sont stockés numériquement et revisionnables/accessibles à la demande.
Dans le cadre d’un apprentissage, elle octroie le rôle d’autorégulateur à l’apprenant en autorisant une certaine liberté (dépendant évidement du type de cours).
Mais c’est justement en cet avantage que réside le premier et, selon moi, le plus grave des défauts de la formation et des cours en ligne : l’absolue nécessité d’autodiscipline, qui est relativement rare.
Si la formation est totalement dispensée en numérique, cela veut dire qu’il faut trouver un moteur suffisant pour accrocher l'élève, une motivation qui est bien souvent difficile à trouver.
C’est en tirant ce constat qu’on se rend compte à quel point le rôle de l’enseignante ou du formateur est primordial.
Tantôt pour fidéliser l’attention des élèves par la construction de ponts sociaux (on suit le cours par respect, par admiration, par fascination, par curiosité suite à la passion véhiculée par l’instructeur, etc.).
Tantôt pour servir de rappel inévitable et c’est aussi un sentiment de passer à travers un obstacle, à travers des cours compliqués, « avec un·e guide ».
Selon moi l'apprentissage en ligne peut donc être efficace et viable mais dans des cas spécifiques sur des publics spécifiques qui seraient particulièrement intéressés et à même de s'auto-gérer ainsi que des formateurs et formations adaptées à l'usage numérique (!)
Aux vues de tous ces facteurs, l'enseignement online présente globalement plus de risques d'appauvrir les atouts didactiques qu'offre l'enseignement en présentiel.
Evidemment tu prends ce qui te plait et tu reformule/enrichi/restructure à ta sauce ;)
