bonjour pourriez vous m'aidez s'il vous plaît en français, il faut répondre au question à l'aide du texte
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1) Quelle histoire le poème raconte-t-il ? Proposez un titre pour chaque partie.

2 ) Qui est désigné par les pronoms "on" , "elle ", "vous "? Quel lien est ainsi établi avec le lecteur?

3 ) a. Quels sens sont en éveil dans les parties I et II? Justifiez à partir du poème. b. Quel sentiment ces sens annoncent-ils ?

4) Dans les parties III et IV: a. A travers les yeux de qui la jeune fille est-elle vue? b. Comment expliquez-vous la graphie du pronom "La" au vers 26?
c. Comment les sentiments du jeune homme pour la jeune fille sont-ils évoqués? Expliquez.

5) Pourquoi ce titre ? (le titre est "Roman") ​

Bonjour Pourriez Vous Maidez Sil Vous Plaît En Français Il Faut Répondre Au Question À Laide Du Texte 1 Quelle Histoire Le Poème Racontetil Proposez Un Titre Po class=

Sagot :

Réponse :

1. Il s'agit de l'éveil amoureux lors d'une rencontre un soir de juin;
- Promenade agréable sous les tilleuls

- exaltation

- Rencontre d'une jeune fille escortée par son père

- Eveil amoureux

-  enthousiasme éphémère

2. On, pronom indéfini, le point de vue général, désigne n'importe qui

Elle : la jeune fille

Vous : le poète désigné par la jeune fille

3. Il y a surtout l'odorat, le goût, l'ouïe, le toucher (l'air est doux)

et dans la seconde partie le goût des bocks et de la limonade

Il y a une forme d'enthousiasme, d'euphorie.

4. La jeune fille est vue par le jeune poète

LA : la jeune fille  qui est plus mûre que le jeune poète, elle a de l'importance à ses yeux.

Elle fait la coquette, a remarqué qu'on l'avait admirée. Il y a le bruit des talons évoqué avec l'allitération en T.

5. Un roman est une fiction. Se faire un roman, c'est s'inventer une histoire.

Explications :

Roman

I

On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans.

- Un beau soir, foin des bocks et de la limonade,

Des cafés tapageurs aux lustres éclatants !

- On va sous les tilleuls verts de la promenade.

Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin !

L'air est parfois si doux, qu'on ferme la paupière ;

Le vent chargé de bruits - la ville n'est pas loin -

A des parfums de vigne et des parfums de bière...

II

- Voilà qu'on aperçoit un tout petit chiffon

D'azur sombre, encadré d'une petite branche,

Piqué d'une mauvaise étoile, qui se fond

Avec de doux frissons, petite et toute blanche...

Nuit de juin ! Dix-sept ans ! - On se laisse griser.

La sève est du champagne et vous monte à la tête...

On divague ; on se sent aux lèvres un baiser

Qui palpite là, comme une petite bête...

III

Le coeur fou robinsonne à travers les romans,

- Lorsque, dans la clarté d'un pâle réverbère,

Passe une demoiselle aux petits airs charmants,

Sous l'ombre du faux col effrayant de son père...

Et, comme elle vous trouve immensément naïf,

Tout en faisant trotter ses petites bottines,

Elle se tourne, alerte et d'un mouvement vif...

- Sur vos lèvres alors meurent les cavatines...

IV

Vous êtes amoureux. Loué jusqu'au mois d'août.

Vous êtes amoureux. - Vos sonnets La font rire.

Tous vos amis s'en vont, vous êtes mauvais goût.

- Puis l'adorée, un soir, a daigné vous écrire !...

- Ce soir-là..., - vous rentrez aux cafés éclatants,

Vous demandez des bocks ou de la limonade...

- On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans

Et qu'on a des tilleuls verts sur la promenade.