Réponse :
Avant même que la guerre de 1948 s’achève, Israël et les États arabes empruntent des voies politiques totalement divergentes.
Assuré du consensus de la population juive autour des idéaux du sionisme, l’État juif se dote d’institutions démocratiques reposant sur le suffrage universel et fonctionnant en vertu du principe de la séparation des pouvoirs. Le régime politique est de type parlementaire avec une assemblée de 120 membres élus au scrutin proportionnel, la Knesset, qui exerce le pouvoir législatif, élit le président et investit le gouvernement. L’indépendance de la justice est garantie et une Cour suprême y veille scrupuleusement. Les Juifs laïcs qui fondent l’État ne peuvent toutefois pas ignorer que la religion juive est constitutive de l’identité nationale, ni méconnaître les droits des minorités musulmanes et chrétiennes ; aussi décident-ils de confier aux différentes autorités religieuses ce qui touche au statut personnel des citoyens. Cette ambiguïté, source de polémiques entre religieux et laïcs, finira par altérer le débat démocratique, comme nous l’avons noté dans la partie consacrée aux représentations israéliennes, sans cependant le corrompre absolument. Aussi, Israël est-il compréhensible par son mode de fonctionnement politique aux démocraties occidentales ; elles y retrouvent des valeurs et des repères qui leur sont familiers.
Rien de tel dans le monde arabe : l’instabilité et la violence qui le caractérisent dès les indépendances proclamées et les troupes des puissances mandataires évacuées (en 1946, pour ce qui concerne la Syrie et le Liban) renvoient les Occidentaux à leurs idées préconçues faute de les inviter à s’interroger sur leurs responsabilités anciennes ou immédiates dans cette situation…
Explications :
moi meme perso je connait pas trop mais je pense que ca devrait t'aider a y voir clair en tout cas sur celui de la religion l'israel ne montre que les mauavais cotes de l'islam comme les terrosistes