Sagot :
Entre le XVIe et le XVIIIe siècle, la chasse aux sorcières a fait entre 50 000 et 100 000 victimes, torturées, abusées sexuellement, brûlées.
Les femmes qu'on accusait de sorcellerie étaient souvent des guérisseuses capables de soigner, d'accompagner les accouchements (ou les avortements). Elles incarnaient la connaissance médicale et formaient "des membres respectés de la communauté, jusqu'à ce qu'on assimile leurs activités à des agissements diaboliques", écrit Mona Chollet.
Aujourd'hui, les femmes qui ont le "malheur" d'être trop compétentes au travail, trop vieilles, trop libérées sexuellement et/ou qui ne veulent pas d'enfants ne sont plus brûlées, mais elles font l'objet de la même méfiance (et subissent toujours de multiples violences sexistes, au demeurant).
La violence des misogynes envers les "sorcières" de l'époque correspond à celle que ne cessent d'essuyer les féministes contemporaines depuis la naissance du mouvement.
Si il n’y aurait pas eu cette chasse au sorcière le monde aurai été différent :
1.Les femmes n'auraient pas été cantonnées au rôle de subalternes dans la médecine (la majorité de la gent féminine étant engagée en tant qu'infirmière ou aide-soignante)
- Elles n'auraient pas été réduites à leur rôle de femme et de mère : elles auraient été libres d'enfanter ou non, d'être en couple ou non, sans subir les jugements de la société ;
- Elles n'associeraient pas les signes de vieillesse à la laideur : on dirait d'elles qu'elles s'embellissent avec les années, comme on le dit pour les hommes.
Les femmes qu'on accusait de sorcellerie étaient souvent des guérisseuses capables de soigner, d'accompagner les accouchements (ou les avortements). Elles incarnaient la connaissance médicale et formaient "des membres respectés de la communauté, jusqu'à ce qu'on assimile leurs activités à des agissements diaboliques", écrit Mona Chollet.
Aujourd'hui, les femmes qui ont le "malheur" d'être trop compétentes au travail, trop vieilles, trop libérées sexuellement et/ou qui ne veulent pas d'enfants ne sont plus brûlées, mais elles font l'objet de la même méfiance (et subissent toujours de multiples violences sexistes, au demeurant).
La violence des misogynes envers les "sorcières" de l'époque correspond à celle que ne cessent d'essuyer les féministes contemporaines depuis la naissance du mouvement.
Si il n’y aurait pas eu cette chasse au sorcière le monde aurai été différent :
1.Les femmes n'auraient pas été cantonnées au rôle de subalternes dans la médecine (la majorité de la gent féminine étant engagée en tant qu'infirmière ou aide-soignante)
- Elles n'auraient pas été réduites à leur rôle de femme et de mère : elles auraient été libres d'enfanter ou non, d'être en couple ou non, sans subir les jugements de la société ;
- Elles n'associeraient pas les signes de vieillesse à la laideur : on dirait d'elles qu'elles s'embellissent avec les années, comme on le dit pour les hommes.