Sagot :
Réponse :
bonjour
Explications :
voici des éléments pour t'aider dans ton devoir
1. Le poète parle d’abord d’une usine et des ouvriers afférés à la tâche
Le bruit que l’on entend : « le mouvement d’universel tictacquement », c’est la temporisation du travail mécanique
bruit deuxième strophe : « un vacarme tonnant de chocs »
2. cadence du travail : des gestes répétés, « la parole humaine abolie », »silence »
la robotisation des hommes est évoquée par :
- elle est « automatique », « entêtement », « règle le mouvement », « règlent », personnification des machines (« fermente, déchiquette, monte, se taire… ». On constate que la machine ici c’est l’homme
3. mots qui entrent dans le champ lexical de la ville : « les blocs » « les murs » « les gares », « les ponts » « cuisines « «, le bruit"..
4. et 5.verbes d’action utilisés pour les machines : fermente, mordent, monte, tomber, se taire » (c’est une personnification animale). Cela montre que les machines sont dominantes, l’homme est « effacé », l’homme ne vit plus c’est le règne des machines.
6. qu’est ce qui peut nous faire dire que les ouvriers ont perdu l’usage de la parole : « ouvriers silencieux », « la parole humaine est abolie », « qui fermente de fièvre et de folie » « des sifflets crus et des signaux hurlent soudain vers les fanaux
7. on peut dire que le poète décrit un monde apocalyptique parce que : on dirait l’enfer mais un enfer bien réel, terrestre, recréé par l’homme, une vision totalement apocalyptique avec des « bruits infernaux » du « feu ». L’homme est totalement aliéné, déshumanisé. C’est l’ère de l’ouvrier-machine.