Sagot :
Réponse:
Antigone n'est autre qu'une égoïste ! En voulant rendre les honneurs funèbres à son frère Polynice, elle a enfreint l'ordre de notre grand Créon :
« Quiconque osera lui rendre les devoirs funèbres sera impitoyablement puni de mort. ».
Elle a désobéit pour son propre plaisir. Elle n'a pensé qu'à se satisfaire et n'a pas eu la bonté de réfléchir aux conséquences de ses actes !
Ainsi peut-on faire confiance à une demoiselle qui ose se retourner contre le trône ? Est-ce ainsi que nous devrons agir dès lors ? Dans la folie et l'immoralité ?!
Antigone est coupable, coupable d'avoir trahi son gouverneur, que dis-je son gouverneur, sa propre famille ! Elle est une indignation pour nous tous, et nous avons pourtant essayé de pardonner la jeune fille sans défense, mais comment plaider innocente une si grave erreur dont Antigone était entièrement et pleinement consciente ? Je vous le demande ! Peut-on pardonner à un meurtrier son assassinat ?! La réponse est évidente.
Créon a parlé, et aucun autre mot ne pourra s'élever contre la parole réfléchie et seule vérité de notre dirigeant :
Antigone doit être condamné à mort.