Sagot :
Réponse :
R : Mais depuis tout ce temps, c'était vous mon ami ?
C : Que vous le deviniez j'en ai toujours frémi
Mon coeur qui bat trop vite n'ose pas les aveux
je suis vous le savez beaucoup trop disgracieux
R : Mais pourquoi n'avoir pas dit ce feu qui vous dévore
Pourquoi dans cette lettre me dire qu'on m'adore
C : Je suis ami fidèle et Christian que j'estime
Est depuis très longtemps préféré et intime
J'aurais pensé trahir en disant un amour
Que vous reprouverez à partir de ce jour
Il me reste à partir mais même loin de vous
Mon âme connaîtra encor bien des remous
R : Vous écrivez si bien tous les mots qui me touchent
Une femme osera gestes qui effarouchent
Le bonheur est possible pour une âme bien née
Cyano je vous prie croyez la destinée
C : Mon mal est bien trop grand pour demeurer ici
J'ai rêvé j'ai pleuré mais je vous dis merci
J'irai pour oublier combattre par l'épée
Et j'irai m'engager dans quelque épopée