Sagot :
Réponse :
L'extrait proposé à l'étude correspond aux trois dernières strophes du poème : Le Serpent qui danse.
Baudelaire célèbre le corps de la femme comme dans la forme poétique du blason.
Le poète développe trois comparaisons : celle du fin vaisseau., celle du flot et celle du vin. Trois allusions au liquide, à la mer, à l'alcool.
Si le corps de la femme est pareil au fin vaisseau, c'est qu'il bouge, ondule, se balance. le corps de la femme est invitation au voyage des sens.
La comparaison avec le flot qui grossi montre une femme plus dangereuse qui montre les dents mais la bouche est sensuelle.
Quant à la comparaison avec le vin de bohème, on peut y voir l'ivresse mais à la fois douce et amère. Ce vin est réputé pour être à la fois sec mais pas acide;
Toute l'évocation du corps de femme, comme le serpent mais un serpent qui danse, insiste sur le rôle dual de la femme : attirante et dangereuse mais qui ouvre au poète un ciel plein d'étoiles. On retrouve encore le tiraillement entre Spleen et idéal.