Sagot :
C’est une agriculture intensive, c'est-à-dire une agriculture à forts rendements, utilisant le plus souvent la mécanisation (emploi important de machines) et les intrants chimiques (ensemble de produits apportés aux sols et aux plantes).
b. Une agriculture liée aux industries agroalimentaires
L’agriculture bretonne est très intégrée à la filière industrielle avec :
en amont, l’industrie qui fournit les machines et les intrants ;
en aval, les industries agroalimentaires (ou IAA) qui transforment les produits agricoles.
Par exemple, une partie de la production de volailles est exportée vers le Moyen-Orient et l’Union Européenne, une autre est vendue sous forme de volaille et de chair, une autre est destinée à la transformation.
Les produits destinés à l’agriculture intensive (tels que les pesticides et les engrais) ou le soja et le maïs destinés à nourrir les animaux, sont importés. La production agricole et l’élevage intensif sont assurés par des agriculteurs indépendants ou liés par contrats à des firmes. Les produits sont destinés à l’exportation, au marché national ou aux IAA.Cette agriculture intensive rencontre de nombreuses difficultés telles que la surproduction à partir des années 1980, les catastrophes sanitaires comme la vache folle, des dégâts environnementaux comme la pollution des nappes phréatiques (réserves d’eau souterraine) et des cours d’eau ainsi que la prolifération des algues vertes due aux engrais chimiques ou aux déjections animales telles que les lisiers de porcs. Le développement des algues vertes crée des conflits d’usage avec les activités touristiques qui sont très importantes dans la région.
Explications :
La Bretagne occupe la première place des régions agricoles françaises notamment pour l’élevage : elle produit 60 % des porcs, 35 % des volailles et 20 % du lait français.
L’agriculture bretonne s’est spécialisée dès les années 1960 en différentes filières :
l'élevage de porcs et de poulets hors-sol ;
l'élevage laitier ;
la culture de légumes.
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