Sagot :
Réponse:
Au Moyen Âge, celui qui quittait son cadre de vie habituel et partait en voyage se livrait aux dangers d’un monde incertain. Aussi, avant de partir, le voyageur prononçait-il une longue prière où il demandait protection à Dieu et à tous les saints. Ainsi la prière, appelée « Oratio Gilde pro itineris et navigii prosperitate », prononcée à l’occasion de voyage
Parmi les dangers directement liés au chemin, figurent sans aucun doute les cours d’eau que l’on prétendait traverser (... neque flumina/ Neque ... nulla necent numina) car les ponts étaient rares et l’on devait passer à gué à pied,
Tout aussi sérieux, si ce n’est plus encore, étaient les dangers dont les habitants des régions traversées menaçaient le marchand, le pèlerin ou tout autre voyageur. Gildas plaçait au premier rang de ces dangers la captivité : ne me captent hostes atque latrones