Sagot :
Les problématiques communément associées aux notions de droits des femmes incluent, de façon non exhaustive, les droits : d'intégrité corporelle et d'autonomie, de ne pas subir de violence sexuelle, de voter, d'être élue, d'entrer dans un contrat légal, d'être considérée comme l'égale du mari et du père au sein de la famille, de travailler, d'avoir accès à des salaires justes et à l'égalité salariale, de maîtriser sa reproduction (contraception et avortement), de posséder une propriété, d'accéder à l'éducation.
Le droit au travail des femmes comprend l'accès non discriminatoire des femmes aux emplois et l'égalité de rémunération avec les hommes.
Au Moyen Âge, les femmes peuvent exercer divers métiers (médecins, meunières ...) mais elles sont progressivement exclues des activités les plus rémunératrices. À la Renaissance, les hommes prennent la direction des corporations féminines et les suppriment jusqu'à ce qu'il n'en reste plus que trois en 1675 : lingères, bouquetières et limières-chanvrières.
Pendant longtemps en Europe, les femmes mariées ne peuvent pas travailler sans le consentement de leur mari : en France jusqu'en 1965, en Espagne jusqu'en 1975 et en Grande-Bretagne jusqu'en 1919 et certaines professions leur sont simplement interdites.
En 2019, selon une étude de la Banque mondiale, les femmes ne bénéficient que des trois-quarts des droits accordés aux homme. Dans toutes les zones géographiques, ces restrictions à l'emploi se concrétisent par leur surreprésentation dans le secteur informel.
Au cours du xixe siècle, certaines femmes commencent à demander, exiger, puis manifester pour le droit de vote - le droit de participer à leur gouvernement et à l'élaboration de ses lois[16]. D'autres femmes s'opposent au suffrage des femmes, comme Helen Kendrick Johnson, qui soutient dans la brochure de 1897 Femme et la République qu'elles peuvent avoir l'égalité juridique et économique sans le droit de vote.
Les idéaux du suffrage féminin se développent parallèlement à celui du suffrage universel et aujourd'hui, le suffrage féminin est considéré comme un droit dans la majorité des pays du monde
Le droit au travail des femmes comprend l'accès non discriminatoire des femmes aux emplois et l'égalité de rémunération avec les hommes.
Au Moyen Âge, les femmes peuvent exercer divers métiers (médecins, meunières ...) mais elles sont progressivement exclues des activités les plus rémunératrices. À la Renaissance, les hommes prennent la direction des corporations féminines et les suppriment jusqu'à ce qu'il n'en reste plus que trois en 1675 : lingères, bouquetières et limières-chanvrières.
Pendant longtemps en Europe, les femmes mariées ne peuvent pas travailler sans le consentement de leur mari : en France jusqu'en 1965, en Espagne jusqu'en 1975 et en Grande-Bretagne jusqu'en 1919 et certaines professions leur sont simplement interdites.
En 2019, selon une étude de la Banque mondiale, les femmes ne bénéficient que des trois-quarts des droits accordés aux homme. Dans toutes les zones géographiques, ces restrictions à l'emploi se concrétisent par leur surreprésentation dans le secteur informel.
Au cours du xixe siècle, certaines femmes commencent à demander, exiger, puis manifester pour le droit de vote - le droit de participer à leur gouvernement et à l'élaboration de ses lois[16]. D'autres femmes s'opposent au suffrage des femmes, comme Helen Kendrick Johnson, qui soutient dans la brochure de 1897 Femme et la République qu'elles peuvent avoir l'égalité juridique et économique sans le droit de vote.
Les idéaux du suffrage féminin se développent parallèlement à celui du suffrage universel et aujourd'hui, le suffrage féminin est considéré comme un droit dans la majorité des pays du monde