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Sagot :

Réponse :

1. Les mètres utilisés

- l'alexandrin a 12 syllabes

- l'octosyllabe a 8 syllabes

2. a) Les eux compères sont soif et descendent dans un puits.

b) Le renard propose au bouc de lui faire la courte échelle.

3. La morale de la fable  est dans le sermon du renard :

En toute chose il faut considérer la fin.

En effet, il faut dans toute situation, prévoir les conséquences. le renard a trouvé le moyen, le bouc n'a rien soupçonné, rien anticipé.

4. Nous n'avons pas les images

LE RENARD ET LE BOUC

Capitaine Renard allait de compagnie

Avec son ami Bouc des plus haut encornés (1) .

Celui-ci ne voyait pas plus loin que son nez ;

L’autre était passé maître en fait de tromperie.

La soif les obligea de descendre en un puits.

               Là chacun d’eux se désaltère.

Après qu’abondamment tous deux en eurent pris,

Le Renard dit au Bouc : Que ferons-nous, Compère !

Ce n’est pas tout de boire ; il faut sortir d’ici.

Lève tes pieds en haut, et tes cornes aussi :

Mets-les contre le mur. Le long de ton échine

               Je grimperai premièrement (2) ;

               Puis sur tes cornes m’élevant,

               A l’aide de cette machine (3),

               De ce lieu-ci je sortirai,

               Après quoi je t’en tirerai.

Par ma barbe, dit l’autre, il est bon ; et je loue

               Les gens bien sensés comme toi.

               Je n’aurais jamais, quant à moi,

               Trouvé ce secret, je l’avoue.

Le Renard sort du puits, laisse son Compagnon,

................Et vous lui fait un beau sermon

               Pour l’exhorter à patience.

Si le Ciel t’eût, dit-il, donné par excellence

Autant de jugement que de barbe au menton,

               Tu n’aurais pas à la légère

Descendu dans ce puits. Or adieu, j’en suis hors ;

Tâche de t’en tirer, et fais tous tes efforts ;

               Car, pour moi, j’ai certaine affaire

Qui ne me permet pas d’arrêter en chemin.

En toute chose il faut considérer la fin.

Explications :

LE RENARD ET LE BOUC

Capitaine Renard allait de compagnie

Avec son ami Bouc des plus haut encornés (1) .

Celui-ci ne voyait pas plus loin que son nez ;

L’autre était passé maître en fait de tromperie.

La soif les obligea de descendre en un puits.

               Là chacun d’eux se désaltère.

Après qu’abondamment tous deux en eurent pris,

Le Renard dit au Bouc : Que ferons-nous, Compère !

Ce n’est pas tout de boire ; il faut sortir d’ici.

Lève tes pieds en haut, et tes cornes aussi :

Mets-les contre le mur. Le long de ton échine

               Je grimperai premièrement (2) ;

               Puis sur tes cornes m’élevant,

               A l’aide de cette machine (3),

               De ce lieu-ci je sortirai,

               Après quoi je t’en tirerai.

Par ma barbe, dit l’autre, il est bon ; et je loue

               Les gens bien sensés comme toi.

               Je n’aurais jamais, quant à moi,

               Trouvé ce secret, je l’avoue.

Le Renard sort du puits, laisse son Compagnon,

................Et vous lui fait un beau sermon

               Pour l’exhorter à patience.

LE RENARD ET LE BOUC

Capitaine Renard allait de compagnie

Avec son ami Bouc des plus haut encornés (1) .

Celui-ci ne voyait pas plus loin que son nez ;

L’autre était passé maître en fait de tromperie.

La soif les obligea de descendre en un puits.

               Là chacun d’eux se désaltère.

Après qu’abondamment tous deux en eurent pris,

Le Renard dit au Bouc : Que ferons-nous, Compère !

Ce n’est pas tout de boire ; il faut sortir d’ici.

Lève tes pieds en haut, et tes cornes aussi :

Mets-les contre le mur. Le long de ton échine

               Je grimperai premièrement (2) ;

               Puis sur tes cornes m’élevant,

               A l’aide de cette machine (3),

               De ce lieu-ci je sortirai,

               Après quoi je t’en tirerai.

Par ma barbe, dit l’autre, il est bon ; et je loue

               Les gens bien sensés comme toi.

               Je n’aurais jamais, quant à moi,

               Trouvé ce secret, je l’avoue.

Le Renard sort du puits, laisse son Compagnon,

................Et vous lui fait un beau sermon

               Pour l’exhorter à patience.

Si le Ciel t’eût, dit-il, donné par excellence

Autant de jugement que de barbe au menton,

               Tu n’aurais pas à la légère

Descendu dans ce puits. Or adieu, j’en suis hors ;

Tâche de t’en tirer, et fais tous tes efforts ;

               Car, pour moi, j’ai certaine affaire

Qui ne me permet pas d’arrêter en chemin.

En toute chose il faut considérer la fin.

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