O Yémen,
Salutations à mon Yémen bien aimé
Où les rivières pourpres/cramoisies coulent librement
Et la puanteur du sang s’attarde dans l’air
Où les échos des salles d’hôpital sont des pleurs de désespoir
Et les enfants perdent leur innocence
Où les pleurs d’une nation sont réduis au silence par le bruit des missiles
Et les rires des enfants s’éteignent où les cimetières sont trop pleins de cadavres frais
Et les gens commencent à passer plus de temps dans les cimetières qu’à leurs maisons
Où les mères pleurent pour la vie de leurs enfants
Et l’ange de la mort passe visite à tout le monde
Où les mères souhaitent à leurs enfants de mourir avant elles
Et les enfants prient pour la fin de leur souffrance
Où les enfants sont le gagne pain de leurs familles
Et les enfants de 3 ans doivent quémander à la rue pour être capables de vivre un jour de plus
O mon Yémen bien aimé
Je pris pour le jour où tes larmes sécheront
Et où les rivières couleront bleues au lieu d’un rouge pourpre
Où le son des rires prévaut
Et où le son de la douleur n’est plus