Sagot :
Depuis la nuit des temps, aux confins de l’Orient
Près du Nil, Je végétais là tel un roseau
Arraché des eaux, on me vida les entrailles
Tantôt taillé en pointe, tantôt biseauté
Tel un oiseau, parfois, on m’affûte le bec
Puis je m’élance, offrant mes plus beaux caractères
Et quand je m’assèche, je m’abreuve à l’encrier
Ô couleurs sombres! ô couleurs claires!
Ta plume noire danse sur cette feuille de papier blanc
Comblant les lignes, les pages, offrant de beaux ouvrages
Grâce à toi l’histoire ne sombre pas dans l’oubli
Ô calame ! ta calligraphie est tout un art.