Sagot :
Réponse :
Pour découvrir Aeroville, j'ai ,avec ma montre connectée, réservé un taxi volant qui était devant la fenêtre de appartement de la tour céleste n° 333 et un bras téléscopique m'a installé dans une coquille du taxi tram entièrement téléguidé. Pour payer, j'ai juste appuyé mon index sur le boitier qui reconnaissait mon nom, mon numéro de compte. Le taxi volant m'a déposé dans un parc sur un immense ministère végétalisé : le ministère de l'environnement. Toutes les espèces qui étaient menacées se retrouvaient là mais il fallait suivre un chemin balisé qui commentait les espèces et rappelait régulièrement l'interdiction de jeter quoi que ce soit. Des caméras d'ailleurs émettaient une musique faite de bruitages d'animaux disparus, pour ne pas oublier.
Ensuite, je bipais à nouveau pour retourner sur les côtes du Pas de calais ; les eaux ayant monté avec la fonte des glaciers, les villes de Calais et de Boulogne étaient à moitié englouties alors je visitais le vieux quartier de Boulogne mais la basilique était transformée en centre d'accueil pour immigrés qui exerçaient dans ce quartier des métiers inconnus pour moi et je ne reconnus pas les odeurs de poissons. Je décidais de marcher un peu mais le règlement n'autorisait que 15 minutes pour flâner pour ne pas polluer l'air, ensuite, il fallait passer dans un sas de désinfection avant de reprendre le taxi.
Je n'avais pas entendu d'oiseaux mais ils étaient dessinés sur tous les murs de la ville. Je restais perplexe. Je n'avais parlé à personne, je n'avais pas vu de fleurs et les oiseaux avaient disparu.