Sagot :
Mes chers parents,
Vous rappelez-vous de notre paisible ville d’avant la guerre ? Et bien elle n’est plus. Elle a été ravagée par les obus, sans aucune pitié de la part des Allemands. Notre petit village est comme une ville fantôme à présent. Mes parents bien-aimés, arrêtez de lire cette affligeante lettre à partir de maintenant si vous avez le cœur fragile puisque ce dont je veux vous parler, c’est des divers dégâts infligés à la commune.
Vous lisez encore ? Vous êtes bien courageux. Je vous aurai prévenu.
Dans notre jardin, il y avait des cerises, des abricots, des pommes et pleins d’autres fruits, mais, désormais, il y réside des douilles par milliers, des cratères trouant le sol et des amas de poussière éparpillés par-ci par-là. Mais le pire dans tout ça, ce sont les cadavres de nos soldats étendus sans vie sur la terre. J’ai ce sentiment dévastateur à l’intérieur de moi refoulé jusqu’à présent qui ne demande qu’à sortir. Il me donne envie de me recroqueviller et de pleurer. Cependant, il me pousse aussi à crier et à me venger de ces Boches qui ont commis tant d’ignominies et qui ont fait souffrir tant de personnes. Maman, Papa, j’ai beau repousser cette émotion, je sais qu’un jour elle prendra le dessus et sera dévastatrice pour beaucoup de personnes.
Bon, j'ai peut-être fini de parler de moi, mais pas de parler de ce village d’antan si joli. Je continue donc ma description… Ce qui me révolte, c’est l’église : Elle était si belle avant, entourée de fleurs aux mille nuances, de son herbe si verte, de ses arbres et de ses vitraux qui renvoyaient cet arc-en-ciel de couleurs faisant penser à une palette de peinture. Elle est actuellement grise et terne, à moitie démolie et les fleurs n’ont plus leurs teintes charmantes comme avant. Ni l’herbe et les arbres d’ailleurs. Comme si toute vie résidente dans cette ville a été brusquement dérobé sans état d’âme.
Les rues sont détruites, et les maisons ne sont plus qu’un tas de ruine.
Mes chers parents, voici les nouvelles occasionnelles de notre ancienne ville puisque je passais par ici pour rejoindre le front. Aussi, je vous dis adieu et bonne continuation.
Pour toujours vôtre,
Votre fils dévoué
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Quand la phrase est comme ça c'est pour pour la comparaison
Quand elle est comme ça, c'est pour les énumérations
et comme ça, c'est pour les phrases emphatiques
Voilà j'espère t'avoir aidé :))