Bonjour, aidez moi s'il vous plait
a. Pourquoi l'expression « pour se tenir au courant » est-elle
en italique ?
b. Repérez les passages au discours indirect libre.
c. Observez la longueur et les types de phrases dans
le discours indirect libre. Comment celui-ci montre-t-il
qu'Emma se laisse emporter par son imagination ?

/Emma est déçue par son mari Charles, petit médecin de village./
Enfin, /pour se tenir au courant/ , il prit un abonnement à la Ruche
médicale, journal nouveau dont il avait reçu le prospectus. Il
en lisait un peu après son dîner ; mais la chaleur de l'apparte-
ment, jointe à la digestion, faisait qu'au bout de cinq minutes il
s'endormait [...]. Emma le regardait en haussant les épaules.
Que n'avait-elle, au moins, pour mari un de ces hommes d'ar-
deurs taciturnes qui travaillent la nuit dans les livres, et portent
enfin, à soixante ans, quand vient l'âge des rhumatismes, une
brochette en croix, sur leur habit noir, mal fait. Elle aurait
voulu que ce nom de Bovary, qui était le sien, fût illustre, le
voir étalé chez les libraires, répété dans les journaux, connu
par toute la France. Mais Charles n'avait point d'ambition !


Sagot :

Réponse :

a) L'expression est en italique pour souligner le trait d'ironie. Cela, donne l'impression qu'il se contente d'un tract puis d'une lecture superficielle.

b) "Que n'avait-elle, au moins, pour mari un de ces hommes d'ardeurs taciturnes qui travaillent la nuit dans les livres, et portent  enfin, à soixante ans, quand vient l'âge des rhumatismes, une  brochette en croix, sur leur habit noir, mal fait. "

"Elle aurait  voulu que ce nom de Bovary, qui était le sien, fût illustre, le  voir étalé chez les libraires, répété dans les journaux, connu  par toute la France. Mais Charles n'avait point d'ambition !"

c) Les phrases sont longues pour imiter le fil de ses pensées. Elle rêve de renommée, de voir le nom de Charles dans les journaux, dans les vitrines des libraires. Elle l'imagine décoré.

Explications :

/Emma est déçue par son mari Charles, petit médecin de village./  Enfin, /pour se tenir au courant/ , il prit un abonnement à la Ruche  médicale, journal nouveau dont il avait reçu le prospectus. Il  en lisait un peu après son dîner ; mais la chaleur de l'appartement, jointe à la digestion, faisait qu'au bout de cinq minutes il  s'endormait [...]. Emma le regardait en haussant les épaules.

Que n'avait-elle, au moins, pour mari un de ces hommes d'ardeurs taciturnes qui travaillent la nuit dans les livres, et portent  enfin, à soixante ans, quand vient l'âge des rhumatismes, une  brochette en croix, sur leur habit noir, mal fait. Elle aurait  voulu que ce nom de Bovary, qui était le sien, fût illustre, le  voir étalé chez les libraires, répété dans les journaux, connu  par toute la France. Mais Charles n'avait point d'ambition !