Sagot :
la liberté, définie comme libre arbitre, s'oppose à l'idée de nécessité et de déterminisme. De fait, si tout ce qui se produit dans l'univers se produit selon l'enchaînement nécessaire des causes et des effets, il n'y a aucun sens à parler de libre arbitre. Celui-ci suppose d'admettre qu'il y a de la contingence. Ce qui a son principe dans le libre arbitre n'est pas déterminé à être ou à être ce qu'il est. Un acte procède du libre arbitre s'il met en jeu une initiative du sujet ne devant pas être conçue comme l'effet nécessaire de causes antécédentes, elles-mêmes effets nécessaires d'autres causes et ainsi à l'infini. Le libre arbitre suppose que l'auteur de l'acte s'institue cause première de celui-ci. Il commence avec lui une série de conséquences ayant son origine dans une faculté qu'on suppose être une possibilité humaine et qu'on définit comme le pouvoir de se déterminer à agir sans autre cause que la mise en oeuvre de ce pouvoir ou de cette faculté.
D'où la définition kantienne : « J'entends par liberté, au sens cosmologique la faculté de commencer de soi-même, un état dont la causalité n'est pas subordonnée à son tour, suivant la loi de la nature à une autre cause qui la détermine quant au temps.»
D'où la définition kantienne : « J'entends par liberté, au sens cosmologique la faculté de commencer de soi-même, un état dont la causalité n'est pas subordonnée à son tour, suivant la loi de la nature à une autre cause qui la détermine quant au temps.»