Sagot :
La petite route qui descendait vers la mer avait changé, elle aussi.On l’avait élargie . C’était une pente buissonnière, c’était maintenant une avenue pour touristes . Tous les kilomètres on avait planté des musées de débarquement. Pour l’enfant que j’avais été sur la plage de Saint -Laurent dans les années soixante dix , ces hangars figuraient désormais d’immenses débarras . Je me sentais totalement désorienté et décidais de m’éloigner. Quand je parvenais au bord de la mer , je reprenais enfin mes esprits .