Sagot :
Époux d’Anaïs, il est décrit par sa domestique Virginie comme un « acariâtre », un petit « porc-épic »violent, un homme « grognon, maussade, sournois, jaloux ». Il est très possessif envers sa femme, et son sentiment d’insécurité lui fait suspecter sa femme d’adultère (suspicions fondées). Il calcule de très près l’heure à laquelle elle sort et retourne à la maison, et observe même les vêtements qu’elle porte pour s’assurer qu’aucune pièce de son accoutrement n’a disparu à son retour. C’est précisément pour cette raison qu’Anaïs se démène, bien déterminée à ne pas rentrer chez elle sans son chapeau de paille. Mais Beauperthuis sait lui-même que cette jalousie pathologique qu’il nourrit est devenue malsaine, d’autant plus qu’elle commence à avoir des effets néfastes sur sa propre santé : « à force de me demander où ma femme pouvait être, j’ai gagné un mal de tête fou… ».