Sagot :
Ma chère grand-mère, Jeudi 17 Décembre 1916
Le 1er Décembre vers l 'aube dans l 'est de la France ,tout allait bien et tout le monde avait le sourire pour une fois. Nos portions de nourritures sont minimes, il fait un froid de canard que je ne sens même plus mes orteils. Une nuit d ' hiver, je m ' endors d 'épuisement dans une tranchée mais soudain un obus explose , il me perce les tympans et la poussière se dissipe dans l ' atmosphère, je vois mes camarades entassés les uns sur les autres et des bras tombent au ciel et reçois plein de sang sur moi. Nous devons attaquer le camp adverse, c 'est mon tour d ' y aller j ' ai peur , mes mains tremblent et le cœur palpitant à cent mille à l ' heure, je vois une pluie d ' obus qui fait trembler le sol on aurait dit une avalanche de météorite et les soldats crient, chaque seconde je vois des morts, la mort a une odeur que je n'oublierais jamais. C ' est le chaos, le décor est apocalyptique: le champ de bataille est en ruine des trous d ' obus dans le sol sont énormes. Trois questions tournent en boucle dans mon esprit : vais-je continuer ? Vais-je me laisser mourir? Vais-je pouvoir rentrer à la maison? Cette vision de l ' enfer est celle de notre quotidien, moi jeune soldat mais nous nous étions là assis, debout, couché pour défendre la France.
J’espère ne pas en avoir oublié