vous êtes atterrés, accablés sous le coup d’une pareille trahison, Vous n’avez donc plus personne au monde à qui vous plaindre. Vos mères ne songent même pas à venir vous délivrer, ce qu’elles veulent c’est que vous restez ici, en vous sentant moins malheureux. Jamais plus vous ne pourrez vous confier à personne. Vous deviez montrer un si total, si profond désespoir que tout à coup, vos pères, abandonnant cette réserve, cette distance qu’ils montrent toujours ici à vos égards, vous serrent dans leurs bras plus fort qu’ils ne vous avaient jamais serrés, même autrefois.