Sagot :
Réponse :
« Dès le retour de son mari, Mme Loisel l’apostropha :
- Tu ne gagnes rien !
- Tu ne manques pourtant de rien, répliqua-t-il.
Madame Loisel poussa un soupir qui en disait long. Elle montra ses cheveux, montra sa robe et s'exclama : " tu ne vois pas que je n'ai rien de ce qu'une femme peut souhaiter. "
Le mari paraissait consterné et osa : "mais que veux-tu ? Que te manque-t-il ?"
Elle était hors d'elle : "ce qui me manque ? de la fantaisie, des sorties, des toilettes ! "
Le pauvre homme avait l'impression de ne rien comprendre aux femmes, lui qui croyait qu'il était un bon mari.
Elle tourna les talons et disparut dans la cuisine et il l'entendit marmonner : "quelle vie !"