Sagot :
Bonjour
Ce que nous pouvons désigner, lorsque nous parlons de "solitude", c’est en fait ce moment où nous procédons à une introspection, à un examen de conscience Avec qui donc échangerions-nous ? Avec nous-mêmes ? Avec un ami imaginaire ? Avec Dieu ? Toujours est-il que nous semblons convoquer, au plus profond de l’isolement, un « autrui » qui n’est pas tout à fait différent de nous, un autre "moi" qui nous confirmerait que le "moi" d’origine existe bel et bien. Seul autrui peut alors me garantir que je ne vis pas dans un monde de délire, seul autrui peut m’aider à écarter le risque du solipsisme.
Le fait d’être conscient de soi même serait en lien avec notre interprétation du "Je". S'il désigne l’être qui est dans chacun d’entre nous mais qui sans le savoir n’est pas tout puissant dans notre personnalité, opinions et pensées (dans le cas ou autrui est de forte influence). Ou s'il désigne non seulement l’être qui est dans chacun d’entre nous, mais aussi celui qui a conscience de sa condition et qui cherche à trouver son vrai-lui en éliminant autrui (dans le cas de la solitude voulue). Prendre conscience de soi dans la solitude choisie serait donc à première vu le mieux, cependant dans un monde de plus en plus démocratique et ou la liberté de pensée est fondement de celui-ci, le fait de ne pas accepter autrui semble de la paranoïa ou laisse penser que l’individu n’est pas assez fort d’esprit pour affronter le monde dans lequel il vit. Avec autrui, prendre conscience de soi même devient paradoxalement simple, plus besoin de faire une introspection puisque c’est autrui qui nous rappelle sans qu’on lui demande que l’on a bien une place dans ce monde, qu’elle soit bonne ou mauvaise.
Réponse :
Explications :
Bonsoir, La conscience de soi n'a pas de sens envers la solitude. La solitude est un moment où l'être humain pourrait la souhaiter, c'est-à-dire une solitude voulue parfois, on peut goûter à la solitude car nous en avons le souhait. La conscience de soi, quand c'est possible c'est une réelle chance une opportunité personnelle mais en aucun cas une solitude.