Sagot :
bonjour,
Victor Hugo est un homme de son temps et particulièrement engagé dans la vie politique et sociale.
Le poème " Mélancholia " dénonce le travail des enfants et son combat pour la scolarisation de ceux-ci.
" le dernier jour d'un condamné " montre l'inhumanité et l'immoralité de la peine de mort.
" les Misérables " souligne la misère économique et sociale d'une prtie de la population.
Pour ne citer que 3 de ses combats.
Concernant le racisme, il a toujours défendu l'abolitionisme de l'esclavage et les tenants d'une réhabilitation de l'homme noir.
Ainsi, il a défendu, le 2 décembre 1859, en écrivant une lettre ouverte aux États-Unis d’Amérique, publiée par les journaux libres d’Europe, l’abolitionniste John Brown condamné à mort. Partant du fait qu’«il y a des esclaves dans les états du Sud, ce qui indigne, comme le plus monstrueux des contre-sens, la conscience logique et pure des états du Nord». Il raconte le combat de Brown, son procès et son exécution annoncée, et tire la conclusion qu' «il y a quelque chose de plus effrayant que Caïn tuant Abel, c’est Washington tuant Spartacus».
En 1867, il écrit à la veuve d’Octave Giraud qui lui a demandé de venir en aide à la mémoire de son mari : «Monsieur Octave Giraud un jour me fit l’honneur de me consulter. Il m’avait envoyé quelques-unes de ses œuvres ; je connaissais sa science, son intelligence, […] ses études aux Antilles, […] sa portée comme philosophe. Il me demanda: que dois-je faire? Je lui dis: faites l’histoire de l’homme noir. L’homme noir, quel sujet! Jusqu’à ce jour, l’homme blanc seul a parlé. L’homme blanc, c’est le maître. Le moment est venu de donner la parole à l’esclave. […] Depuis six mille ans Caïn est en permanence. L’homme noir subit de la part de son frère une effrayante voie de fait. Il subit ce long meurtre, la servitude.
( Le Figaro )
Bonne journée