Sagot :
Réponse :
Proposition de correction des questions 1 à 4 + synthèse
Explications :
Bonsoir,
Voici une proposition de correction. J'ai bien utilisé les documents pour y répondre !
1. À cette époque, l’Allemagne est divisée en de nombreux États. Les limites de l’Allemagne selon Arndt sont les pays où l’on parle la langue allemande. Il réclame donc l’unification de l’Allemagne et que cette Allemagne soit constituée des pays dont les habitants parlent l’allemand. L’éveil du sentiment national s’explique par l’occupation française et ses excès (le pillage des œuvres du patrimoine allemand, l’oppression exercée sur les populations, la guerre continuelle et les levées de soldats).
2. En janvier 1808, les troupes françaises entrent en Espagne, essentiellement pour renforcer le blocus continental contre l’Angleterre. Au début du mois de mai, Ferdinand VII, le jeune roi d’Espagne, est convoqué à Bayonne par Napoléon, sans doute pour être déposé. C’est le signal de l’émeute ; le 2 mai 1808, le peuple de Madrid se soulève contre l’occupant français (doc. 1). Dans la nuit et la journée suivante du 3 mai, les troupes du général Murat se livrent à une féroce répression. Les motivations sont diverses, avec avant tout l’occupation étrangère et l’opposition de la France au pape. Les Espagnols sont ainsi menés par des prêtres « le crucifix à la main ». Les Espagnols entreprennent une guérilla, c’est-à-dire une guerre de harcèlement, avec peu de moyens, contre les troupes régulières françaises.
3. L’échec de l’armée en Russie s’explique par le froid et le harcèlement des partisans russes. Le nombre de morts et disparus est considérable, environ 540 000. Il ne subsiste que 12 % de l’armée de départ. Les Français partis 300 000 reviennent à 20 000. Il est donc désormais difficile de s’opposer à l’Europe coalisée.
4. L’empereur abdique en 1814 car son armée est décimée et découragée ; il est difficile désormais de l’emporter. Une sixième coalition se forme en 1813. Les Français subissent une défaite à Leipzig puis la France est envahie, ce qui entraîne l’abdication de Napoléon à Fontainebleau et son exil sur l’île d’Elbe