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Sagot :

Bonjour,

il faut comprendre la question :

- l'ignorance peut se concevoir d'une complicité intellectuelle ou matérielle.

L'ignorance intellectuelle est une conséquence d'une absence ou un manque de connaissances théoriques.

L'ignorance matérielle nait d'un manque ou d'une absence d'informations factuelles.

- la complicité : c'est un terme qui appartient au lexique de la justice. Un complice est une personne qui aide un délinquant ou un criminel.

Il y a donc une notion de morale contenue dans cette question

La question est donc : peut on faire quelque chose de mal par manque ou absence d'informations ou de connaissances ?

Pour certains, l'ignorance exonère de responsabilité puisqu'on ne savait pas. Comment punir une personne qui ne savait pas ou avait la même idée qu'une autre qui a commis un délit mais ne savait pas que celui-ci commettrait ce délit ? Lorsque la personne ne commet aucun acte positif, la complicité par communion d'idées n'est pas punissable.

Mais même si la personne savait qu'une action illégale allait être commise sans y participer, peut on la rendre complice ? Moralement, savoir sans agir est punissable. Mais légalement pas forcément sauf dans des cas précis et limités : non assistance à personne en danger par exemple.

Parfois même, il existe des infractions qui ne peuvent avoir de complices. Ainsi, un conducteur qui commet un excès de vitesse n'aura aucun complice. Il est seul auteur de son acte.

Mais, pour d'autres, la morale récuse parfois cette possibilité. Et le droit hésite entre les 2. Savoir est déjà une complicité. Lors de la 2e guerre mondiale, connaitre les projets des nazis sans agir était il déjà de la complicité ?

Voilà quelques pistes de réponse.

Bonne journée

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