A l'épouvantable odeur de pourriture qui imprégne son vétement, ses mains et ses cheveux, on reconnait la fille qui travaille à la soie. Dans la chaleur d'étuve des filatures, son visage écarlate penché sur les bassinets d'eau bouillante, elle va chercher de ses mains agiles, mais enflées et rouges comme celles des laveuses de lessive, l'extrémité du fil de soie.