Sagot :
Réponse :
La ville est animée, peuplée. chacun court, va vers son but. pas le temps de parler, pas le temps de s'excuser. Les regards sont lointains. les bonjours et mercis sont inconnus. On se sent vite seul dans les transports, dans son immeuble. On est un numéro dans un étage, sur un palier. On est un client inconnu dans le magasin. on fait la queue au cinéma, un inconnu parmi tant d'inconnus. Surpeuplement et pourtant solitude. Il faut du temps pour se faire des amis, pour créer des liens et aussi laisser une petite place au hasard pour l'échange;
Pour cela il faut soi-même être attentif à l'autre, regarder, sourire.
Certains se tourneront vers les réseaux sociaux mais la relation est virtuelle. la vraie rencontre est autrement bénéfique quand on croise un regard, quand on rend un service au voisin, quand on parle à la vendeuse, quand on est habitué d'une bibliothèque, d'une salle de sport, d'un salon de coiffure. S'asseoir dans un parc, prendre un café dans un bistrot sympathique. Ne pas hésiter à regarder ceux qui font le même trajet, prennent le même RER ou le même bus. Et il y a les clubs, les associations culturelles, caritatives où l'on peut être utile et faire des rencontres.