Sagot :
Réponse:
Après avoir mis fin à l'Ancien régime et à la monarchie absolue, la Révolution française met en place d'un nouveau régime politique : la monarchie constitutionnelle. Elle constitue « une avancée démocratique » de par la nature de ses institutions même. S'inspirant du modèle anglais, la constitution émane de la nation et pose les règles du gouvernement. L'Assemblée nationale, qui représente la nation, incarne désormais le droit face au monarque détenteur du pouvoir excécutif. Les divisions au sein du camp révolutionnaire et la résistance de Louis XVI feront tourner court cette première expérience politique.
L'acte de naissance de cette Monarchie Constitutionnelle est établi le 3 septembre 1791 par l'adoption d'une Constitution qui est votée par les représentants du peuple Français (députés). Elle reconnaît la souveraineté de la Nation, à nuancer du fait que les mentalités et l'esprit de cette société excluent les femmes et les hommes de couleur. Cette particularité préfigure déjà les luttes futures pour établir une liberté universelle.
La Constitution consacre le principe de la séparation des pouvoirs. Les conflits entre le roi et l'Assemblée sont juridiquement insolubles et la foule intervient souvent dans les débats de l'assemblée.
De ce régime politique naît le système politique Français et les termes de droite et de gauche.
La monarchie constitutionnelle échoue à cause de la conduite du roi : les Français n'ont plus confiance et suspendent le roi de ses fonctions. Effectivement le roi a voulu fuir à Varenne le 20 juin 1791 Cette évènement va paraître comme une trahison pour les français.
La monarchie était donc condamnée à mourir et son roi à être destitué de tous ses pouvoirs. C'est l'heure de la jeune République jacobine et de la deuxième expérience politique Française de la période post-révolutionnaire.