Sagot :
Réponse :
1)La chambre semble encore plus hantée le soir. Le chasseur est comparé à un assassin. « Il ressemblait à un assassin ». Sa bouche est comparée à celle d’un vampire, « on eût dit ». Les comparaisons sont suggérées par les apparences du personnage de la tapisserie. L’autre procédé d’écriture est l’emploi des verbes ou des expressions évoquant une transformation : bien pis, devenait, ressortait plus étrangement.
2)Le fantastique est explicité par l’expression « chambre à revenants », on s’attend donc à voir surgir des fantômes. Le manoir est toujours plongé dans la pénombre, il n’est éclairé que par le feu de cheminée ou par une petite lampe et les portraits sont assombris par la fumée (« enfumés ») ou de nature foncée (verdure sombre). Il n’y a aucun bruit à part celui du vent. Il fait nuit. Les murs semblent vivants, les personnages des portraits et des fresques s’animent par leurs regards ou leur bouche. Les yeux sont « noirs et fixes » et ne semblent pas affables. Le vent devient lui-même un personnage sinistre par la personnification suivante « il pousse des soupirs d’orgue à travers les couloirs ». Le chat porte le nom du diable qui est l’incarnation du mal.
3)Ce récit éveille, chez le lecteur, un sentiment de peur à cause de cette atmosphère étrange. Mais aussi un sentiment de tristesse pour le Baron, "triste", "vieux", et "presque aveugle"