Sagot :
Une fois arrivés à destination en Amérique, la vente des esclaves se faisait le plus généralement à terre mais elle pouvait aussi se faire à bord des navires. La vente était annoncée sur la place publique, par des crieurs ou par des prospectus placardés sur les murs de la ville. Les négriers vendaient les captifs par lots pour les écouler plus rapidement et plus facilement : une pièce d'Inde (un homme fort et jeune en bonne santé), une femme en bonne santé et des captifs de moindre valeur (hommes et femmes plus âgés, jeunes filles ou jeunes garçons.
Des régisseurs ou des commandeurs d'origine africaine, accompagnaient le propriétaire de la plantation afin de déterminer l'origine ethnique des esclaves. En effet, le choix des captifs se faisait en partie, en fonction de la réputation des ethnies d'origine des esclaves. De plus, les acheteurs examinaient soigneusement les corps des esclaves afin de s'assurer de leur bon état de santé.
Le paiement des lots se faisait en espèces, ou en nature (sucre, tabac, coton, indigo). De même, il se faisait au comptant ou à crédit. C'est pourquoi les planteurs les plus fortunés étaient prioritaires.
Il fallait entre une semaine à un mois environ, au capitaine pour écouler sa cargaison de captifs en fonction de leurs qualités, de l'offre et de la demande. Quand il fallait repartir, le charpentier démontait les faux-ponts et le capitaine achetait des produits tropicaux pour les revendre en Europe : des balles de coton, des barils de sucre, des sacs de café et d'indigo.
Ce commerce contribua à la prospérité des grands ports européens.