Sagot :
Réponse :
Bonjour
Explications :
en gras : les adverbes
soulignés : les conjonctions de coordination
(...) : les prépositions
Souvent (sur) la montagne, (à) l'ombre du vieux chêne,
Au coucher du soleil, tristement je m'assieds ;
Je promène au hasard mes regards (sur) la plaine,
Dont le tableau changeant se déroule( à) mes pieds.
Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes ;
Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur ;
Là le lac immobile étend ses eaux dormantes
Où l'étoile du soir se lève (dans) l'azur.
Au sommet (de) ces monts couronnés (de) bois sombres,
Le crépuscule encor jette un dernier rayon ;
Et le char vaporeux (de) la reine des ombres
Monte, et blanchit déjà les bords de l'horizon.
Cependant, s'élançant (de) la flèche gothique,
Un son religieux se répand( dans) les airs :
Le voyageur s'arrête, et la cloche rustique
Aux derniers bruits du jour mêle (de) saints concerts.
Mais (à) ces doux tableaux mon âme indifférente
N'éprouve (devant) eux ni charme ni transports ;
Je contemple la terre ainsi qu'une ombre errante
Le soleil des vivants n'échauffe plus les morts.
De colline en colline en vain portant ma vue,
Du sud (à) l'aquilon, (de) l'aurore au couchant,
Je parcours tous les points de l'immense étendue,
Et je dis : " Nulle part le bonheur ne m'attend. "
Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,
Vains objets dont (pour) moi le charme est envolé ?
Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé !