Bonjour, svp aider moi j'ai juste une question.
Je suis en 5eme.
Lis attentivement le texte ci-dessous puis réponds aux questions en rédigeant des phrases.
Voici un extrait de « La Petite Fille aux allumettes », une autre œuvre de l’écrivain
Hans Christian Andersen.
L’enfant avait ses petites menottes1 toutes transies. « Si je prenais une allumette, se
dit-elle, une seule (papa ne verra pas qu’elle manque), et si j’en tirais un peu de feu
pour réchauffer mes doigts ? » C’est ce qu’elle fit ; elle frotta, et pscht, rscht comme
cela flambe ! Elle tint sa main autour ! Quelle flamme merveilleuse c’était ! Il sembla
tout à coup à la petite fille qu’elle se trouvait devant un grand poêle en fonte3, décoré d’ornements4 en cuivre. Le feu y ronflait ; oh ! Quelle bonne chaleur il répandait. La petite allait étendre ses pieds pour les réchauffer, lorsque la petite flamme s’éteignit brusquement : le poêle disparut, et l’enfant restait là, tenant en main un petit morceau de bois à moitié brûlé.Elle frotta une seconde allumette : la lueuse projetait sur la muraille qui devint transparente, et la petite vit ce qui se passait dans la salle qui était derrière. La table était mise : elle était couverte d’une belle nappe blanche, sur laquelle brillait une
superbe vaisselle de porcelaine. Au milieu, s’étalait une magnifique oie rôtie, entourée de compote de pommes : et voilà que la bête se met en mouvement et, avec un couteau et une fourchette fixée dans sa poitrine, vient se présenter devant la pauvre petite. Et puis plus rien : la flamme s’éteint et il ne reste plus rien que la muraille froide et humide. L’enfant prend une troisième allumette, et elle se voit transportée près d’un arbre de Noël, splendide. Sur ses branches vertes, brillaient mille bougies de couleurs : de tous côtés, pendait une foule de merveilles. La petite étendit la main pour saisir la moins belle : l’allumette s’éteint. L’arbre semble monter vers le ciel et ses bougies deviennent des étoiles : il y en a une qui se détache et qui redescend vers la terre, laissant une traînée de feu. « Voilà quelqu’un qui va mourir » se dit la petite. Sa vieille grand-mère, le seul être qui l’avait aimée et chérie, et qui était morte il n’y avait pas longtemps, lui avait dit que lorsqu’on voit une étoile qui file, d’un autre côté une âme monte vers le paradis. Elle frotta encore une allumette : une grande clarté se répandit et, devant l’enfant, se tenait la vieille grand-mère ; ses vêtements reflétaient une lumière éclatante ; son visage était si doux, si plein de tendresse.
« Grand-mère, s’écria la petite, grand-mère, emmène-moi. Oh ! tu vas me quitter
quand l’allumette sera éteinte ; tu t’évanouiras comme le poêle si chaud, le superbe
rôti d’oie, le splendide arbre de Noël. Reste, je te prie ou emporte-moi. »
Et l’enfant alluma une nouvelle allumette, puis une autre, et enfin tout le paquet, pour
voir la bonne grand-mère le plus longtemps possible. Et cela fit un éclat de lumière
plus brillant que le plus beau clair de lune. La grand-mère prit la petite dans ses
bras et, s’élançant dans les airs, elle la porta bien haut, bien haut, en un lieu où il n’y
avait plus ni de froid, ni de faim, ni de chagrin.