Sagot :
Réponse :
Greeta, je ne sais quand ma lettre parviendra ni même si elle arrive jamais. La mer nous sépare et sur les bateaux de la flotte des Provinces-Unies, nous luttons contre l'ennemi anglais qui veut menacer nos routes commerciales. Mais ce qui m'importe aujourd'hui, c'est que notre enfant naisse dans de bonnes conditions et dans la paix retrouvée. Si c'était un garçon et que je ne sois pas rentré à temps, je voudrais qu'il s'appelle Johannes . Je t'imagine dans la robe bleue qui te va si bien et qui ferait rêver plus d'un peintre. J'ai hâte de retrouver la douceur de la lumière hollandaise et la douceur de notre maison. le temps me dure.
Au revoir, ma très chère.