Réponse :
Nous avions vécu l'Istanbul de notre enfance comme un lieu en deux teintes, à moitié obscur, couleur de plomb, dans le style des photographies en noir et blanc ; c'est aussi ainsi qu'il m'en souvient. Bien que nous eûmes grandi dans la semi-obscurité d'une maison-musée à l'ambiance pesante, nous lui devions sans doute une part de notre passion pour les espaces intérieurs. [...] Nous avions toujours préféré l'hiver à l'été d'Istanbul. Nous aimions contempler les crépuscules précoces, les arbres dénudés qui tremblent...
Explications :