Bonjour, pouvez vous m'aider svp.
merci d'avance.

9) Trouve 3figures de style vers 8, 10/11,14. Quel effet ont ces figures de style dans la façon au'à le poète de voir la nature.

10) Comment est décrite la nature dans les 2èms et 3ème strophes ?

11) Relève les termes qui qualifient le poète, et ceux qui qualifie la nature. Que remarques-tu ?

12) Comment le poète se situe-t-il par rapport à la nature qui l'environne, par rapport au
temps qui passe ? Que suggère-t-il sur la condition de l'homme ?

13) En quoi ce poème est lyrique, en quoi est-il aussi romantique ? ​

Bonjour Pouvez Vous Maider Svpmerci Davance9 Trouve 3figures De Style Vers 8 101114 Quel Effet Ont Ces Figures De Style Dans La Façon Auà Le Poète De Voir La Na class=

Sagot :

Réponse :

9) vers 8 : comparaison

vers 10 et 11 : personnification

vers 14 : métaphore

10) La nature est décrite comme se renouvelant à chaque saison, elle rajeunit.

11 ) Le poète : courbant plus bas ma tête, refroidi, je m'en irai

La nature : non vieillis, toujours verts

12) Le poète se voit dans sa finitude, il est mortel, le temps ne l'épargne pas alors que la nature est éternelle.

Il suggère que l'homme subit les outrages du temps et qu'il est mortel.

13) le poème est lyrique car le; poète exprime des sentiments personnels. Il s'implique avec le JE, MOI

Le poème est romantique car la nature est omniprésente, vivante, animée.

Explications :

Soleils couchants

Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées ;

Demain viendra l'orage, et le soir, et la nuit ;

Puis l'aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ;

Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s'enfuit !  

Tous ces jours passeront ; ils passeront en foule

Sur la face des mers, sur la face des monts,

Sur les fleuves d'argent, sur les forêts où roule

Comme un hymne confus des morts que nous aimons.

Et la face des eaux, et le front des montagnes,

Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts

S'iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes

Prendra sans cesse aux monts le flot qu'il donne aux mers.

Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,

Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux,

Je m'en irai bientôt, au milieu de la fête,

Sans que rien manque au monde immense et radieux !  

Victor Hugo, Les Feuilles d'Automne  

Réponse :

bonsoir

Explications :

voici quelques éléments pour t'aider dans ton travail

9) Trouve 3 figures de style vers 8, 10/11,14. Quel effet ont ces figures de style dans la façon qu'a le poète de voir la nature.

- énumérations, accumulations (soirs, nuits, aubes, jours) pour montrer la fuite du temps et « sur la face des mers, sur la face des monts, sur les fleuves d’argent, sur les forêts »

- anaphore « puis » « et »

- personnification : « pas du temps qui s’enfuit »  

L’effet produit c’est l’accentuation de la fuite du temps, de la rapidité de cette fuite.

10) Comment est décrite la nature dans les 2ème et 3ème strophes ?

On constate que la nature est décrite comme étant bien vivante, elle semble ne pas vieillir face à cette fuite du temps. « bois toujours verts, rajeunissant » « non vieillis ». Elle se renouvelle sans cesse. (« toujours, sans cesse »)

11) Relève les termes qui qualifient le poète, et ceux qui qualifie la nature. Que remarques-tu ?

La nature : « mers, fleuves, eaux, forêts, bois, campagnes, vapeurs, soleil »…

Le poète : « moi, ma tête, je passe, refroidi sous le soleil, tête courbée vers le bas, rien »

12) Comment le poète se situe-t-il par rapport à la nature qui l'environne, par rapport au  temps qui passe ? Que suggère-t-il sur la condition de l'homme ?

La nature se régénère tout le temps, l’homme est de passage, et lui sera oublié avec le temps. Le temps passe trop vite, il est fuyant pour l’homme qui au contraire de la nature, va vieillissant, jusqu’à disparaître.  

13) En quoi ce poème est lyrique, en quoi est-il aussi romantique ?  

Poème lyrique : fuite du temps, utilisation du « je »

Poème romantique :  le poète est seul (la solitude chez les romantiques), mélancolique (il suffit de lire le poème à voix haute on constate que dans la lecture il y a une certaine langueur.) La mort est aussi présente ( « comme un hymne confus des morts que nous aimons)