Sagot :
Réponse :
LE POINT DE VUE EXTERNE
L’auteur se place en observateur extérieur pour raconter l’histoire. Il rapporte ce qu’il voit, ce qu’il entend, il décrit l’action telle qu’elle se passe, comme si elle était filmée par une caméra. Le récit est alors plus objectif et laisse plus de place à l’imagination du lecteur.
Exemple :
« Comme il faisait une chaleur de trente-trois degrés, le boulevard Bourdon se trouvait absolument désert. Plus bas le canal Saint-Martin, fermé par les deux écluses étalait en ligne droite son eau couleur d’encre. Il y avait au milieu, un bateau plein de bois, et sur la berge deux rangs de barriques. Au delà du canal, entre les maisons que séparent des chantiers le grand ciel pur se découpait en plaques d’outremer, et sous la réverbération du soleil, les façades blanches, les toits d’ardoises, les quais de granit éblouissaient. » (Flaubert, Bouvard et Pécuchet)
Ici, Flaubert décrit le boulevard Bourdon tel qu’il le voit, comme s’il décrivait une image.
Explications :