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Bonjour j’espère que vous allez bien pourriez-vous m’aider c’est vraiment important! J’ai oral demain,et je dois parler de la vie d’un soldat français.
Je dois faire sa biographie,raconte son voyage vers le champ de bataille,ses appréhensions a la guerre et son sentiment après avoir été touché par un obus.

Sagot :

Réponse :

Albert Fernand Séverin Roche (Réauville, 5 mars 1895 – Avignon, 14 avril 1939), est le soldat français le plus décoré de la Première Guerre mondiale. Il a été blessé neuf fois et a capturé un total de 1 180 soldats allemands. Il est surnommé « le premier soldat de France » par le maréchal Ferdinand Foch.

Explications :

L’histoire de Roche est semblable à tant d’autres. Il naît le 5 mars 1895 à Réauville, dans la Drôme, dans une famille nombreuse de cultivateurs. Dans cette France encore très rurale, sa destinée est toute tracée : il travaillera en tant que cultivateur dans l’exploitation familiale. Mais lorsque le tocsin sonne à l’été 1914, Albert Séverin Roche est porté par l’optimisme ambiant et se présente comme volontaire à l’âge de 19 ans.

Cependant, ce jeune homme qui mesure 1m58 est jugé trop chétif par le conseil de révision, ce qui entraîne son renvoi dans son foyer… au grand plaisir de son père. L’homme sait que son fils peut perdre la vie à la guerre, et il préfère le voir travailler à l’abri à la ferme qu’affronter les balles allemandes.

L’idée de s’engager ne quitte pas Albert Séverin Roche, qui décide un soir de faire son sac et de fuir le foyer familial. Il se présente au 30e bataillon de chasseurs à Grenoble, où il est finalement jugé apte au service, mais les premières semaines d’entraînement se passent plutôt mal. La sévérité de la vie en caserne n’est pas pour lui, et il ne brille pas particulièrement durant les exercices… sous-noté, Roche ne trouve pas l’épanouissement qu’il cherchait alors en s’engageant.

Alors que la guerre a éclaté depuis quelques mois, Albert Séverin Roche n’est toujours pas au front. Il décide de déserter et de se laisser attraper sciemment…car selon lui, les déserteurs sont invariablement envoyés au front comme punition. Devant l’officier qui lui demande les raisons de sa désertion, il tient ce discours : « Les mauvais soldats, on les expédie là-haut (NLDR : au front), et moi je veux aller où l’on se bat. »

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