Sagot :
Réponse :
Je me baladais au centre commerciale avec ma mère quand je l'aperçu dans ce magasin.
Ses cheveux couleur bronze, ses yeux bleus comme l'océan, son visage à l'air si doux.
Il était en tout point magnifique. Tout chez lui m'attirait.
Ses prunelles innocentes semblaient contenir une grande mélancolie, un détail qui ne me paraissait que plus attirant.
Avec ses bras, dissimulés sous des manches de sweat, il me paraissait presque fragile, comme si, rien qu'en le touchant, j'allai le briser.
J'avais l'impression qu'il était de mon devoir de le protéger contre tout ce qui pourrait lui vouloir du mal. Mais, quel monstre voudrait blesser cette personne au visage d'ange ?
Je n'étais pas particulièrement fort ou bagarreur mais, pour le protéger, je ferais tout, quoi qu'il puisse m'en coûter. Tous les sacrifices du monde en valent bien la peine s'il est heureux.
Il souriait rêveusement, en me regardant, comme si, lui aussi avait trouvé quelque chose d’intéressant chez moi.
Ses vêtements, simples et assez sombres, mettaient en valeur son visage clair et immaculé.
J'avais l'impression de le connaître depuis des années, qu'il n'y avait aucun secret entre nous.
Une illusion sûrement. Mais, c'est ridicule, je ne suis pas dans une quelconque histoire. Il n'y a qu'ici que les choses se passent ainsi.
Et pourtant...
Je ne dois pas me prendre la tête. Seul le moment présent compte à mes yeux, et le moment présent, c'est ce bel inconnu.
Une vieille dame aux vêtement démodés, à l'allure d'une diseuse de bonne aventure me regarda, nous regarda, en fronçant les sourcils, avec cet air de jugement, de haine et de mépris propre à l'être humain.
Je ne le regardais plus, mais j'avais l'impression que cette étrange personne et son regard noir l'avaient effrayé.
J'avais envie de crier, de lui crier que, peu importe ce qu'en pense les autres, je serais avec lui. Que, peu importe les épreuves de la vie, je serais là.
Je retournais la tête vers lui. Pourquoi regarder cette vieille ?
Lui est là.
J'avançais, lui aussi. Plus rien ne nous séparait mise à part cette petite vitrine, que j'avais envie de faire voler en petits éclats où se refléteraient les rayons d'un grand soleil d'été.
Son mince sourire s'élargit.
Ma main se posa sur le verre froid et il me suivit rapidement.
J'avais envie de l'embrasser.
Ses lèvres suppliaient les miennes de se se poser dessus délicatement.
Pour la première fois de ma vie, j'aimais quelqu'un. Peut-être que ce n'était qu'une attirance physique, mais, je sentais que c'était quelque chose de plus.
Quand soudain, interrompant ce moment magique digne d'un conte de fée, j'entendis ma mère me crier :
- Eh oh, arrête de te regarder dans la vitre, on va être en retard !
Explications :
Une de mes premières nouvelles à chutes ( je crois ? ), j’espère qu'elle te plaira et qu'elle te servira