Réponse :
Bonjour,
l'audace de phaéton :
Phaéton vit sur terre, sa mère est mortelle, il dit qu'il est le fils du soleil Hélios mais personne ne veut le croire. Un jour, il voulu voir son père et il se rend alors chez lui où le soleil ne se couche jamais. Le palais brillait si fort que Phaéton était obligé de se cacher les yeux et de reculer. Trsè ému il vit alors son père qui lui accorda un vœu. Un jour, il en eut assez et voulut voir de près ce fameux père. Phaéton se rendit à pied chez Hélios où le soleil ne se couche jamais. Le palais de son père brillait si fort que Phaéton était obligé de se cacher les yeux et de reculer. Phaéton était ému car son père se tenait devant lui. Hélios pour lui prouver qu'il était bien son père lui accorda un vœu. Phaéton demanda le char solaire de son père et le droit de conduire ses chevaux ailés pendant un jour. Son père était très embêté car il connaissait les difficulté pour conduire ce char sans en avoir l'habitude, mais Phaéton ne l'écouta pas et s'envola dans le ciel. Au bout d'un certain temps, les chevaux rendirent compte que ce n'étaient pas les mains d'Hélios et ils s'affolèrent. Phaéton perdit alors le contrôle du char et les chevaux plongèrent dans le vide, rasèrent les montagnes et embrasèrent les forêts. Jupiter le foudroya afin de sauver la terre de la destruction totale. Ses sœurs le pleurèrent tant qu'elles deviennent des peupliers et son demi-frère, Cygnus, un cygne.
l'imprudence d'Actéon :
Actéon était un jeune prince, fils d'un dieu mineur Aristée Pas d'après Ovide, justement ! (qui était le fils d'Apollon et de Cyrène) et Autonoé. Il aurait été élevé par un centaure Chiron et devint un chasseur très habile.Un jour, il était parti chasser le gibier avec son peuple, les Thébains par une chaude journée d'été. Vers midi, il les rassembla pour leur annoncer la fin de la chasse. Actéon en se promenant tomba par hasard sur Diane (déesse de la chasse et de la nature sauvage,fille de Jupiter et de Latone, soeur jumelle d'Apollon) et ses huit nymphes en train de se baigner dans la fontaine de Gargaphrie. Pour venger cet affront, elle le changea en cerf en l'aspergeant d'eau. Ne sachant que faire, il entendit bientôt les aboiements de ses chiens qui l'avaient pisté. Tentant de s'échapper, il sentit déjà les premières morsures de ceux-ci, les chiens ne sachant pas qu'il s'agit là de leur maître. Après, il s'effondra et baignant dans son sang, succomba à ses blessures.
écho et Narcisse :
Narcisse est l'enfant que Liriope a eu avec le fleuve Céphise. Il est doté d'une beauté rare, digne d'être aimé des nymphes. A sa naissance, Liriope va consulter le devin Tirésias qui lui prédit que Narcisse vivra vieux s'il ne voit jamais sa beauté. La beauté exceptionnelle de Narcisse fait naître le désir. Nombreux jeunes gens en sont épris. Mais derrière cette beauté tendre se cache une indifférence si dure que ni jeunes hommes ni jeunes filles ne peuvent s'approcher. La nymphe Echo, démunie de parole, répète la fin des phrases qu'elle entend ; elle éprouve une muette adoration pour Narcisse, le suit partout espérant un signe d'amour, d'affection, mais il la rejette avec mépris. Triste, pleine de honte, elle se cache au fond d'un bois et se laisse dépérir : son corps devient pierre, ne laissant d'elle que sa voix intacte. Pleine d'amour et de ressentiment, Echo continue inlassablement à renvoyer la fin des phrases de Narcisse jusqu'à la mort de ce dernier. Une des victimes du dédain et de l'indifférence de Narcisse se plaint à la déesse de la vengeance. Le verdict est prononcé. Au cours d'une chasse, la déesse pousse le jeune homme à se désaltérer au bord d'un étang situé dans un magnifique endroit. Narcisse s'éprend alors d'amour pour le reflet de son visage que lui renvoie l'eau, pour cette image qu'il ne peut atteindre et dont il est incapable de se détacher. Plus il se regarde, plus folle est sa passion, il soupire, il pleure, il se frappe devant son reflet. Narcisse oublie de boire et de manger. Prenant racine au bord de l'étang, il se transforme peu à peu en la fleur qui porte son nom et qui, depuis, se reflète dans l'eau à la belle saison, pour dépérir à l'été.