Sagot :
Réponse :
De l'autre côté, je débouchai sur un couloir plongé dans l'obscurité. Le mur de briques avait disparu, comme s'il n'avait jamais été là. Une froide odeur de renfermé parvint à mes narines, ça sentait comme quelque chose de très vieux et de très lent. Je franchis le seuil. Je me demandai à quoi pouvait ressembler cet appartement, s'il y avait bien un appartement ... Je m'avançai intimidée.. Le couloir avait quelque chose de très familier. Sous mes pieds, le tapis était le même que chez moi. Le papier peint était identique. Le tableau accroché au mur avait son exacte contrepartie dans le couloir de mon appartement. Je compris où je me trouvais : chez moi. Je n'en étais jamais sortie.