Sagot :
Réponse:
Bonjour
Nous étions coincés entre les marocains et la grille. Il fallait monter. Il n'y avait plus d'autre solution. J'entendais des coups de feu. Des corps tombaient. C'est alors que je voyais Boubakar, sur une échelle à quelques mètres de moi. À mi chemin entre la terre et le sommet. Il ne bougeait plus. Il était accroché aux barbelés et ne parvenaient pas à s'en défaire. Des assaillants, sous lui, commençaient à hurler. Ils voulaient l'agripper pour le faire tomber et qu'il cédait la place. Je ne réfléchissais pas. Je descendais dans sa direction. En quelques secondes, j'étais sur lui et arrachais la manche de son pull. Il me regardait avec étonnement.
Voilà je pense que c'est ça
Bonne soirée