Sagot :
Réponse :
Les conditionnels sont ici soumis à une condition : "si j'étais Dieu"
Si j'étais Dieu, la mort serait sans proie,
Les hommes seraient bons, j'abolirais l'adieu,
Et nous ne verserions que des larmes de joie,
Si j'étais Dieu.
Si j'étais Dieu, de beaux fruits sans écorces
Mûriraient, le travail ne serait plus qu'un jeu,
Car nous n'agirions plus que pour sentir nos forces,
Si j'étais Dieu.
Si j'étais Dieu, pour toi, celle que j'aime,
Je déploierais un ciel toujours frais, toujours bleu,
Mais je te laisserais, ô mon ange, la même,
Si j'étais Dieu.
Explications :
Bonsoir
Réponse :
Les verbes au conditionnel présent sont : "serait", "seraient", "abolirais", "verserions", "mûriraient", "serait", "agirions", "déploierais", "laisserais".
Le conditionnel présent dans ce poème exprime une hypothèse. De plus il répète "si j’étais Dieu".