Le bonheur désigne un état de contentement relativement durable et stable, par opposition au caractère éphémère du plaisir qui désigne une sensation agréable mais passagère, limitée dans le temps.
Tout d’abord, on peut constater que tout homme aspire à être heureux, c'est-à-dire à fuir les douleurs et à être en quête de jouissances et plaisirs. Ainsi le bonheur suppose forcément d’une certaine « force d’âme » permettant de ne pas se laisser atteindre trop profondément par la souffrance.
C’est pourquoi, l’idéé d’être concu pour etre heureux admettrait que chaque être doit avoir accès au bonheur dans sa vie, hors, de nombreuses personnes restent dans la soufffrance. L’état de contentement durable n’est alors pas atteint car l’homme est un être culturel, capable de réfléxion et de désir.
En effet, si nous ne sommes pas concu pour être heureux, pourquoi donc ressentons-nous notre aspiration au bonheur comme un besoin primordial, celui qui est peut-être le plus essentiel dans la vie d'un homme.
le bonheur est peut être davantage dans la recherche, la chasse, le mouvement que dans la prise et un état. Le bonheur est peut-être davantage dans la capacité de saisir ce qui est, de ne pas passer à côté que dans la construction, la projection dans le futur.
Enfin, Croire que nous sommes faits pour le bonheur peut nous aider à vivre en supportant, à condition de respecter le mode de vie de ceux qui ne se reconnaissent pas dans cette vision du monde. Mais il faut, à chaque génération éduquer la raison et construire les conditions d’un éventuel bonheur, car l’ivresse du pouvoir, la conviction d’avoir raison et tout le reste, mettent régulièrement à mal les efforts des civilisations.
