Bonjour,
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
n’étaient plus que des nombres
Survivre encore un jour, une heure, obstinément
distiller l’espoir
Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux
Les Allemands guettaient du haut des miradors
Votre chair était tendre à leurs chiens policiers
L’ombre s’est faite humaine, aujourd’hui c’est l’été