Sagot :
Bonjour
Réponse :
a) Apparu sur la scène artistique vers 2000, son œuvre répond aux mouvements convulsifs du monde contemporain, reflétant son énergie et sa violence au travers de représentations d'une grande puissance.
On dit que l'histoire est écrite par les vainqueurs. ... En artiste exilé, Adel Abdessemed sait choisir son histoire, refusant que d'autres lui imposent la leur. C'est ce droit à choisir notre propre histoire qu'Adel Abdessemed nous offre dans cette statuaire monumentale appelée le « coup de tête ».
Oui, le travail d’Adel Abdessemed ne fait pas consensus. Elle est même assez largement critiquée dans la presse culturelle et généraliste. Une pièce, présentée gratuitement sur le parvis du Centre Pompidou, semble attirer les critiques : le Coup de tête de Zidane (2012) est une sculpture monumentale qui trône devant le musée. Elle représente l’instant décisif du choc entre la tête de Zidane et celle de Materazzi lors de la finale de la coupe du monde de 2006. Des cadres du football français ont demandé à Zidane de faire déboulonner cette utilisation venimeuse de sa propre image. Valérie Duponchelle, officiant pour Le Figaro, semble quant à elle apprécier les provocations d’un art « choc ». Dans Le Monde, Philippe Dagen voit la « démesure » des moyens comme la caractéristique fondamentale du travail d’Abdessemed et semble le prévenir contre le danger de récupération de son œuvre par le marché. Plus virulents, des critiques s’émeuvent ou se scandalisent, notamment Olivier Cena dans Télérama.
Après c'est toi qui voit :)